Suite à l’annonce du maire de la la petite ville vigneronne d’ériger un parvis devant l’hôtel de ville et ainsi de couper tous les arbres centenaires de l’actuelle place pour la modique somme de 150 000 euros, nous apprenons de source sûre de la part des représentants nationaux des ZAD de France qu’une nouvelle zone à défendre devrait se mettre en place dans les jours qui viennent à Gaillac.
Nos honorables confrères de la Dépêche, dans leur résumé du conseil municipal du 9 décembre, ont oublié de préciser que ni plan de financement, ni devis, ni plan d’architecte ou d’urbaniste, ni preuve de subvention n’ont été proposé aux conseillers municipaux. Le sénateur Bonnecarrère fraîchement élu aurait consenti d’offrir 30 000 euros en guise de remerciement. Cependant, comme à leur habitude et comme pour le barrage de Sivens, les copains ont voté « pour » sans louvoyer faisant confiance au chef du village. Seuls les opposants se seraient abstenus courageusement. Un élu zelé a immédiatement proposé que la CACG obtienne le marché étant donné que la compagnie de ses amis « ne peut plus actuellement défricher la forêt de Sivens ».
Après NDDL, le Testet et Roybon, c’est au tour de Gaillac ! Distante de 10 km de la ZAD de Sivens, la commune avait déjà connu des attaques policières le soir de la manifestation en hommage à Rémi Fraisse, émeutes pendant lesquelles le maire avait été gravement blessé, elle ne devrait pas retrouver sa tranquillité d’ici tôt.
Jean Luxembourg
PS : La Dépêche a également omis d’indiquer l’augmentation des taxes sur l’eau.
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J’étais présente au dernier conseil et je n’ai pas entendu parlé de CACG… ou je ne sais quoi. De plus, en ce qui concerne un parvis devant la Mairie ce n’est encore qu’une idée… même pas un projet. Il faudrait que vous puissiez être présent à ces conseils pour pouvoir ensuite écrire les choses comme elles ont été dites.
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Nous y étions madame, vous n’avez pas entendu, mais ils l’ont pensé très fort !
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