Comme vous avez pu le voir chez nos confrères de La Dépêche, la manifestation (ou mise à sac, ou pillage, ou folie meurtrière) de dimanche soir à Gaillac a rapidement viré à l’émeute policière. Aucun blessé à déplorer du côté des forces de l’ordre. Aucun du côté des opposants au projet de barrage de Sivens (déclaré officiellement inutile au même moment), ni des casseurs (ou du moins, ils ne l’ont pas dit). Par contre, le maire, fraichement élu a reçu un projectile de flash-ball entre les deux yeux, en n’en perdant qu’un seul.
Malgré son allure débonnaire, les collègues de l’assassin de Rémi n’ont fait aucun discernement. Sans sommation, ils ont tiré sur tout ce qui bougeait (hommes ou femmes) ou ne bougeait pas trop (bébés et vieillards). Notre très cher édile, Patrice Gausserand, s’est encore pris un coup de botte sans conséquence grave quand l’officier l’a entendu dire « Je suis le maire, c’est moi qui vous ai appelé ». A ces mots, nous avons pu entendre la réponse de l’homme casqué jusqu’au genoux : « Insulte pas ma mère ! » Il faut dire que M. le maire avait hurlé en patois local. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement.
Jean Luxembourg pour Le Journal Détarné
[…] soir de la manifestation en hommage à Rémi Fraisse, émeutes pendant lesquelles le maire avait été gravement blessé, elle ne devrait pas retrouver sa tranquillité d’ici […]
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[…] que le prochain événement ait lieu à Lisle-sur-Tarn et non à Gaillac. On n’en a que pour Patrick Gausserand, maire de Gaillac, qui passe plus souvent à la télé qu’elle. Que cette histoire de retenue […]
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